"Réveille-toi, gros porc". Bloomstein émerge, l’œil vitreux, le regard
empli de questions. Il se rend vite compte de la situation. Il est
couché sur le dos, à même le sol. Il a les bras et les pieds attachés en
croix, à l'aide des chaines qui ont aidé à tellement de sévices. Un
sparadrap de gamme professionnelle lui tient bouche close.
- Tu
reprends tes esprits ? On va avoir une petite discussion tous les deux,
enfin, surtout moi. Si tu comprends, fait oui de la tête.
Il tarde à répondre, un violent coup de pied dans les couilles le remet immédiatement dans le droit chemin.
- ALORS ?
- hummmmmmm.
-
Je présume donc que c'est un oui. Je commence donc. Mon nom est Lilith.
Je suis en quelques sortes une espèce de détective privé. Je fais des
trucs par-ci par-là, je fouine, j'utilise certains dons naturels, et je
ne parle pas que de mon cul, pour obtenir les informations que mes
clients commandent. Tu commences à comprendre ? Tu fais le lien avec la
vente forcée de tes parts dans ton ancienne boite ?
- Hum hum. Il fait oui de la tête.
-
Et j'ai découvert pas mal de truc en fouinant dans ta vie. D'abord, que
tu trompais ta femme avec toutes les putes et tous les top-modèles qui
avait le malheur de trémousser leur cul à moins d'un mètre de ta queue.
Mais ça j'm'en fous. Ça m'a juste servi à te forcer la main pour la
vente.
J'ai découvert ensuite que monsieur avait la fâcheuse tendance
à avoir la main leste avec ses petites copines. Ça je m'en fous déjà
moins. J'ai donc continué à fouiller, de plus en plus profond.
J'ai
trouvé bizarre ton implication dans différentes ONG venant au secours
des enfants les plus démunis du tiers monde. J'ai prolongé mes
investigations. J'ai téléphoné à quelques amis, et on a hacké ton compte
internet. Tu as une idée de ce que j'ai découvert ?
- Hummmm. Ses yeux commencent à trahir la terreur qui l'envahi petit à petit.
-
Tes putains de photos dégueulasses, avec des gosses. DES GOSSES PUTAIN
DE BÂTARD ! Ça, je peux pas laisser passer. Oh non ... Tu vois ce sac
Hello Kitty. Ben dans ce petit sac, j'ai de quoi faire en sorte que tu
ne recommence jamais plus ...
Je sors du sac une grande aiguille, et une sorte de cage en métal. Je vois la panique l'envahir.
- J'ai longtemps hésité. Te couper la queue ? Te trancher les couilles ? T'en penses quoi ?
- HUMMMM, HUMMMMMM
- Mauvaise réponse ... Ni l'un ni l'autre.
Je prends l'aiguille en main, et j’empoigne fermement sa queue. La peur l'a rendue minuscule. Il tente de se débattre.
-
Calme toi, j'ai pas envie de rater mon coup. T'as vu tous mes tattoos
tout à l'heure, tu as eu le temps. L'artiste est un pote. Il donne aussi
dans le piercing et autres améliorations corporelles. Dans ton cas il
s'agira de "modification" corporelle. Il m'a bien tout expliqué. C'est
un pro, j'ai beaucoup de respect pour son travail, alors aide moi un peu
à ne pas gâcher son enseignement.
- HUUUUUMMMMMMM.
- Calme toi, tu ne sentiras pas grand chose.
J'enfonce
l'aiguille, qui lui transperce le gland de part en part. Le sparadrap
étouffe ses hurlements. Il transpire abondamment. Je nettoie la plaie,
et visse l'anneau autour de sa queue.
- Ça s'appelle un "Prince
Albert". Beaucoup de mecs font ça. Ça permet d'accroitre les sensations
de la pénétration. C'est surtout rependu chez les gays. Tu vois, dans
l'affaire qui nous occupe, ça va me permettre fixer une cage de
chasteté, dont la serrure sera solidaire de l'anneau au bout de ta
queue. Impossible à enlever. Y'a qu'une clé, la voilà. Tu vois,
maintenant, ta queue est à moi.
- Hummmmmmmm
- Oui c'est ça. Comme si t'étais émasculé. Ça manquera à personne, de toute façon tu ne vis plus avec ta femme depuis cinq ans.
Je finis de fixer la cage en métal. Il aura probablement mal pendant quelques jours, ensuite il s’habituera.
-
Maintenant, je vais t'exposer comment je vois les choses. Toutes les
semaines, on va garder les mercredi, Mia passera voir si tu as toujours
la cage. Elle la retirera, te fera la toilette. Tu lui fileras 2000€
pour les soins à domicile. Si tu veux une pipe, une branlette, tu
allongeras 2000€ de plus. Moi, je passerai de temps en temps, au hasard,
chez toi, au bureau, au restaurant. Tu baisseras ton froc, et si tu n'as
pas la cage solidement attachée aux couilles, je déballe tout ce que je
sais. Tu vois cette clé USB, elle contient seize giga octets de photos
pédophiles, de vidéos dégueulasses, avec toi en gros plan, et bien sur,
tous les gosses que tu as violés.
Donc, à partir d'aujourd'hui, tu
feras un virement de dix millions d'euros chaque année à Médecin du
monde. Ça commence demain. Quand je serai partie, tu vas faire un
virement de la totalité des avoirs que tu possèdes sur tes comptes du
Luxembourg, soit quinze millions, sur ces vingts numéros de comptes.
Partage équitablement. Un est pour moi, les autres sont pour tous les
gamins que j'ai retrouvé.
Maintenant, je vais partir. Si je meurs
dans un accident, si Mia est brusquement écrasée par une voiture, un
courrier partira directement aux rédactions du Figaro, du Monde et de
Libé.
- Arrrrrrrrrggggg
- Mia passera demain matin pour te libérer.
Je prends une douche, me rhabille, et efface toute trace de mon passage. Je quitte l'appartement et dévale les escalier.
Le dossier Bloomfield est une affaire classée.
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