mardi 10 juillet 2012

Une journée de merde

C’était le premier jour de patrouille du petit nouveau de la brigade « deux roues ».

Être payé pour être motard, Aurélien en avait toujours rêvé ; ca et se faire sucer la queue par des sœurs jumelles, mais il y a des buts que l’on arrive à atteindre, d’autres que l’on garde pour soi, et qu’on réalise le soir en se paluchant devant Youporn.

Et la paluche, il connaissait bien Aurélien. Deux ans qu’il fleurtait avec Julie, deux ans qu’il tentait de la tripoter à l’arrière de son bolide, une Clio de 95 héritée du grand-père - comme piège à nanas on avait fait mieux – et deux ans qu’il dormait sur la béquille après chaque rendez-vous. Du coup, il l’avait demandé en mariage son amoureuse, espérant enfin avoir le droit de croquer son petit abricot. Il avait pu toucher le fruit défendu du bout des doigts, du bout de la langue … et puis, et puis c’est tout ! La pénétration, ce serait pour plus tard, quand l’encre aurait séchée sur l’acte de mariage. La fellation ? Pas digne d’une fille de bonne famille, de notables de province.

Il s’était fait une raison : la petite vingtaine, boutonneux, timide, inexpérimenté, tout frais émoulu de l’école de gendarmerie, Aurélien savait qu’il ne pouvait pas espérer mieux que sa blondinette de Julie. Déjà beau qu’une fille comme elle s’intéresse à lui.

D’ailleurs, c’était un peu pour elle qu’il s’était inscrit au concours de la gendarmerie, pour rivaliser avec son futur beau père, « Monsieur le Capitaine ». Elle lui avait tellement parlé de lui, de l’admiration qu’elle avait pour lui, de son engagement, de son sens du devoir …

Bref, il s’était senti obligé, contraint.

Il n’avait jamais rencontré ses beaux parents. Il avait évidemment croisé le Capitaine à la brigade, mais n’avait jamais eu les honneurs d’une réception à domicile. Pas avant les fiançailles officielles, pas avant qu’il ne fut titulaire.

Et aujourd’hui, il l’était titulaire, c’était son premier jour, et ce soir il ferait sa demande, à genoux, et demanderait la bénédiction de dieu le père.

***

La journée, longue, répétitive et ennuyeuse touchait à fin. Le job dont avait toujours rêvé Aurélien tournait au cauchemar. Une putain de sinécure, dans le mauvais sens du terme : « rien à branler de la journée ». Et par-dessus tout, il avait fait une chaleur à crever, et il portait un uniforme ridicule et suffocant.
Bref, c’était le genre d’existence qui allait le rendre obligatoirement alcoolique un jour ou l’autre.
« Boire pour oublier qu’on boit », voilà le slogan qui lui vint à l’esprit quand il imagina sa longue et pénible vie.

***

Le lait lui serait surement sorti du nez si Victor, son équipier et formateur le lui avait pincé. Il regardait la nouvelle recrue avec tendresse, se rappelant de l’époque où lui-même avait commencé. Le temps de la retraire arrivait à grand pas, il était temps de passer la main, de lui apprendre les toutes ficelles du métier. D’ailleurs, en parlant de ficelles, il était dix-sept heures, et le string le plus léger de la région allait pointer le bout de son cul, il était temps pour Aurélien de faire connaissance avec Madame Catherine …

***

La Porsche passa à vive allure devant les deux motards, comme tous les jours, réglée comme une horloge.
Victor fit un signe de la main à Aurélien, et ils se mirent en route, coursant le puissant bolide à plus de deux cents kilomètres heures, slalomant entre les files de véhicules qui semblaient être à l’arrêt.
L’adrénaline vibrait dans les veines d’Aurélien, il sentait les pulsations de son cœur battre ses tempes.
« Chouette, un peu d’action » s’était-il dit.
Victor dépassa en premier la puissante sportive allemande, et d’un signe de la main, lui intima fermement l’ordre de se ranger sur la voie de droite et de le suivre. Le jeune motard ferma la marche, et ils escortèrent la chauffarde jusqu’à l’aire de repos la plus proche.

Victor débraya la visière amovible de son casque, et s’adressa à Aurélien :
- C’est la fin de la journée mon gars. Tu as été patient. Maintenant, c’est le moment de se détendre un peu !
- De quoi tu parles ? Pourquoi se détendre ? T’as vu l’allure à laquelle cette vielle conne nous a dépassé ?
- Tu observes, tu te tais, et tu profites. Si la dame est en forme, tu pourras avoir droit à ta gâterie toi aussi, et ce pour le reste de tes jours ! ajouta Victor, dont le sourire mangeait la moitié du visage.
- Je comprends rien putain
- Tututut …

Victor coupa court à la conversation et se dirigea vers la Porsche. La porte s’ouvrit, et deux superbes jambes gainées de soie noire firent leur apparition. Aurélien devina le liseré des jarretelles que laissait apparaitre la jupe honteusement fendue de la bourgeoise en mal de sensations.
Victor descendit lentement la braguette de son pantalon de cuir. A peine sortie, sa queue, déjà raide, fut engloutie par la conductrice, que Victor guidait de ses mains.
Aurélien n’en croyait pas ses yeux. Ce genre de scénarios arrivait donc bien dans la vraie vie ? Il avait l’impression de se retrouver devant l’un des films qui occupaient ses soirées solitaires. Du genre où la fouille corporelle au poste de police tournait au gang bang.

***

Elle avait l’air plutôt bonne la vielle blondasse, et en tout cas, elle savait s’y prendre. Elle pompait vigoureusement, avalant goulument la bite de Victor jusqu’aux couilles. Sa langue passait et repassait sur les bourses pleines de son vieux coéquipier, et elle prenait plaisir à gober ses boules tout en le masturbant frénétiquement.

Ses doigts s’enfonçaient dans sa chatte, fraichement épilée, et son chemisier ouvert sur sa poitrine, refaite semblait-il, montrait l’excitation qui pointait au bout de ses tétons.

Aurélien n’y tenait plus. Il se rapprocha, sorti à son tour sa queue, et se masturba à quelques centimètres de la vieille cochonne.
Sans se faire prier, elle changea de partenaire et prit le jeune homme en bouche. Et quelle bouche ! Soyeuse, chaude, profonde, il n’avait jamais connu pareille pipe.
Les vieilles putes qu’il se payait habituellement expédiaient les séances de purges en quelques allers retour. Là, tout était différent. Le plaisir que prenait la blonde à le pomper était réellement communicatif.

Victor, riant, fit les présentations :
- Aurélien, mon gars, je te présente Madame Catherine, la plus grosse pompeuse de queue de cette portion du département.
- Enchanté, dit Aurélien, troublé.
- Tout le plaisir est pour moi mon beau, déclara Madame C, l’œil gourmand, délaissant la queue d’Aurélien quelques secondes.
- C’est son premier jour, et moi bientôt le dernier, je pense qu’on mérite une récompense non ? demanda Victor

Sans attendre de réponse, il fit descendre la plantureuse blonde de la voiture, la retourna contre le capot, et s’introduisit en elle sans autre formalité. Elle était déjà trempée, et Victor n’eut aucun mal à s’enfoncer entièrement en elle.
Elle se laissa baiser docilement, gémissant, frottant des gros seins lourds contre le capot de la Porsche.

Au bout de quelques minutes, il déchargea sur les fesses de la vieille gourmande, et
Ce fut enfin le tour d’Aurélien.

Son cœur battait tout rompre dans sa poitrine, et, se dirigeant vers la croupe qui s’offrait à lui, il se rendit compte qu’il avait complément oublié Julie. Après tout, il ne faisait que profiter de la vie, elle n’en saurait jamais rien. Pas de sentiment, juste une vieille pute à tringler. Juste une bouche dans laquelle il pourrait vider ses couilles quotidiennement.

Ca ou une branlette, ca changeait quoi ?
Après tout, si c’était le seul truc bien que pouvait lui apporter ce job, autant en profiter non ?

Il bourra la vieille chatte détrempée avec la fougue de ses vingt ans, puis prenant confiance, il se décida à déboiter le cul de la vieille.
Putain c’est fou, elle en avait du kilométrage la salope. Elle accepta sans broncher la sodomie qu’Aurélien lui imposa.
Comme dans les films qu’il appréciait tant, il la bourra de toutes ses forces, l’utilisant à sa guise. Sa queue entrait et sortait, jusqu’à la garde. De temps à autre il se retirait pour contempler le trou béant qu’il pilonnait. Ses couilles frappaient le haut de ses cuisses, et la vieille gueulait, en redemandait. Il s’agrippait au gras de ses hanches pour s’enfoncer le plus profondément possible.

Il se sentait tout puissant.

Sentant que le moment était venu, il lui intima l’ordre de s’agenouiller, et se vida longuement sur son visage, sur ses seins, dans sa bouche. Elle avala jusqu’à la dernière goute, et avec le sourire. Elle semblait comblée, Aurélien ne l’était pas moins.

***

- Tu vois, dit Victor, voilà le genre de compensations qu’offre notre beau métier !
- J’aurais jamais cru, répliqua Aurélien. Et y’a beaucoup de vieilles salopes comme ça qui trainent sur les routes ?
- Oh oui, et pas que des vieilles d’ailleurs. Tu apprendras aussi à connaitre la fille de la pute que tu viens de troncher. C’est aussi une bonne salope celle là. Elle c’est les plans à plusieurs qu’elle apprécie. On la surnomme « Miss Gang-Bang ». Tu verrais ce qu’on lui met quand elle passe à la caserne !
- Sa fille ? Putain je suis impatient, si elle est aussi gourmande qu’elle !
- Encore plus mon gars, encore plus !!! Et dire qu’elle va se marier il parait !

***

Aurélien et Victor se remirent en route, tout sourire, et rentrèrent à la brigade, légers et satisfaits. La journée avait mal commencé, mais finalement, si toutes les après midi se finissaient de la même façon, Aurélien se disait que le job en valait le coup !

- Mais au fait, c’était qui la vieille ? demanda Aurélien un fois arrivé à la brigade.
- Tu le croiras jamais ! répondit Victor. C’est la femme de ton chef.
- La femme de qui ?
- Ben, la femme du Capitaine !
- Oh put…., OH PUTAIN !!! Mais alors Julie …

***

Finalement, ce fut bien une journée de merde.

5 commentaires:

  1. une attirance toute particulière pour ce texte...
    ifeel

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    1. C'est le côté couguar qui te plaît ? Ou la chute ?
      Merci ami Docti

      Bizzz

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  2. excellent :)
    j'adore la chute :)

    sets

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    1. Salut toi !
      Contente de te voir ici, et que cela te plaise ...

      Bizzz

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  3. C'est assez excitant !
    J'adore ce texte bravo !

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