vendredi 13 juillet 2012

Dans la chaleur de la nuit - Partie I

Le boulevard était quasiment désert lorsque la puissante moto s'engagea; une Ducati 998, la meilleure monture jamais livrée par la marque transalpine.

Il était deux heure du matin, et à part quelques putes, il n'y avait pas grand monde qui traînait boulevards des maréchaux à cette heure avancée.

Le pilote s’arrêta à quelques dizaines de mètres de la cible.

Il faisait sombre, mais l'éclairage public, bien que faible, enveloppait la puissante voiture d'un halo jaune.

La couleur de la carrosserie, d'un bleu sombre, accompagnée de bandes latérales blanches, ne laissaient pas de doute. C'était bien elle; une Mégane RS de la gendarmerie nationale.

Elle était au rendez, comme indiqué, pile à l'heure, et à l'endroit attendu.

Le motard sortit de sa combinaison de cuir une lunette de visée infra-rouge, et la dirigea vers le véhicule. De là où il était, il avait une vue plongeante sur l’intérieur du puissant coupé.

Il resta posté de longues minutes à observer les occupants, une homme et une femme, apparemment très occupés, et pas à dresser des procès-verbaux.

***

Le lieutenant-colonel Boissard aimait le travail de nuit. La population qu'il fréquentait lors de ses missions nocturnes était bien plus passionnante et intrigante que l'ensemble des personnes qu'il avait connu jusque là.

Tout lui semblait plus beau dans l'obscurité. Les magasins défraîchis étaient repeints aux couleurs criardes des néons multicolores. Les trottoirs usés se paraient d'or, baignés par la pluie dorée projetée par les lampadaires.

Et les putes, telles des top-modèles, semblaient ne parader que pour lui, unique spectateur de leur défilés sur macadam.

En les observant, il avait appris à les connaître, à repérer les nouvelles venues et les plus anciennes.

Petit à petit, il avait pris ses habitudes avec le clan des roumaines. Elles étaient faciles et soumises, et souvent en manque d'argent. Il était peu à peu devenu leur protecteur, une sorte de mac.
Il leur imposait un droit de cuissage, de mise dans le milieu de la prostitution bas de gamme.

Quotidiennement, il en choisissait une qu'il invitait à prendre place ses côtés.

Sans un mot, la jeune fille se penchait alors sur le bas-ventre du gendarme, et lui prodiguait ce qu'elle savait faire de mieux. Il aimait le contact de leur langue agile, leur docilité, leur savoir faire. Elle ne rechignait pas à l'ouvrage, ni à avaler promptement lorsqu'il déchargeait.

Parfois, il prenait le volant le temps de la passe, parcourant la ville et ses lumières, appréciant le travail des petites putains qu'il embarquait.
A d'autres moments il préférait rester garer le long du boulevard, écoutant le poste de radio cracher de la mauvaise techno, s'occupant de ses petites passagères, bouffant leurs petits seins juvéniles, mordillant les tétines roses pointant au bout des petites poires juteuses qu'elles cachaient sous les chemisiers vulgaires et bon marché.

Il n'avait pas droit à plus, il le savait.

Dommage.

Il rêvait de glisser sa langue dans leurs minous épilés, il aurait voulu les posséder entièrement, les prendre par devant, par derrière, dans la voiture, sur le capot. Elles avaient encore le cul bien ferme, et y glisser sa queue le faisait fantasmer au plus haut point.

Ce soir il allait en baiser une. Il ne pouvait plus tenir. Ces petites putes occupaient trop son esprit vicié par les rencontres nocturnes.
Il savait qu'en temps normal il devrait payer pour ça. Peu importe, il en fourrerait une, tous ses trous seraient à lui.

Il la baiserait comme une chienne.

De toute façon, elles le méritaient, toutes.

***

Le motard souriait sous son casque.

La flicaille avait l'air de prendre du bon temps. Il observait leur petit manège depuis presque une heure.

La fille avait commencé par pomper le gendarme, assez goulûment. Puis il s'était occupé d'elle. Il avait tripoté ses seins et s'était longuement occupé de sa petite chatte.
Il lui avait glissé quelques mots à l'oreille et elle avait sembler s'en offusquer.
Puis, au bout de quelques palabres, et une fois qu'il lui eut montré la liasse de billets qu'il avait dans sa poche, elle avait cédé.

Il l'avait fait sortir de la voiture et le couple s’était rendus sous une porte cochère toute proche.
Il avait commencé par la baiser de face, la jeune catin appuyant son dos contre la porte, enlaçant ses jambes autour de lui.
Puis elle s'était retournée et avait poser ses mains contre le mur, tendant sa croupe de manière engageante. Il l'avait alors pénétrée, violemment.

Il était probablement en train de lui défoncer le cul, avait pensé, envieux, le pilote de la moto. Il profitait du spectacle, passant sa main sous sa combinaison, se donnant par la-même lui aussi un peu de plaisir.

Mais la mission devait reprendre son cours. Il était là dans un but précis.

Il démarra la moto, et roula au ralentit vers eux.

Arrivé à leur niveau, il brandit son appareil photo numérique dans leur direction et les interpella ...

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