mardi 10 juillet 2012

Chapitre VI

Un coup de métro plus tard et je suis chez moi. J'aime bien mon appart. Il me rassure. Proche de Bastoche, mais pas trop, assez près du métro, quartier populaire sans être à la mode. Je m'y sens bien. Je me change rapidement, un short en jean, des bas et des portes-jarretelles noirs, un débardeur blanc, et une paire de boots montantes. Je suis presque baisable ! Un peu de noir aux lèvres, encore un peu douloureuses, je me cerne les yeux de la même couleur, on dirait une pute-punk-zombie qui se rend à une partouze au Père Lachaise. Je passe une perruque bleue coupée au carré, maintenant je frise la perfection. J'adore.

Je passe au Monoprix acheter une bouteille de champagne, du Red Bull et de la vodka. Faut bien fêter ça avec Mia. J’espère qu'elle m'attend sagement.

Pendant que je refile ma carte bleue à la caissière, très mignonne au demeurant, je remarque deux papys qui me dévisagent. Je me retourne, j'écarte deux doigts et passe ma langue au milieu, de la manière la plus suggestive qui soit. La confusion se lit sur leur visage. Je les achève en tirant sur le décolleté plongeant de mon débardeur, et en fait jaillir mes seins, fièrement dressés. La caissière rigole, et les papys virent au cramoisi. Note pour plus tard : vérifier les penchants sexuels de l’hôtesse de caisse, histoire de voir si une séances de collage de timbre est envisageable avec cette jolie blonde.

Je reprends le métro, et file voir Mia. Je vais même réussir à être à l'heure si ça se trouve. Elle habite rue Oberkampf, c'est pas très loin de chez moi. J'aurais pu prendre ma moto, mais y'a rien pour la garer proprement dans ce coin là, et j'y tiens à ma Ducat'.

Je grimpe les escaliers jusqu'au troisième étage et tambourine à la porte. Pourquoi faire discret ? Elle ouvre, miam. Au naturel elle est encore plus mouillable qu'avec son déguisement de pouf'. Elle porte juste un très long tee-shirt Champion USA, et visiblement rien en dessous. Je devine ses seins qui pointent et qui ballottent librement sous le tissus bariolé. J'ai une bouteille dans chaque main, ce qui ne l’empêche pas de me sauter au coup et de coller ses lèvres contre les miennes. Elle s'agrippe à moi comme un pin's, et nous faisons quasiment l'amour contre la porte d'entrée. Elle soulève mon Marcel, et bouffe mes seins en gémissant. La soirée commence bien.

- Laisse moi rentrer ma belle, que je pose les réjouissances en lieu sûr.

Elle désigne du menton le comptoir de la cuisine qui donne sur le minuscule salon. Je pose les bouteilles, je me retourne, et l'empoigne à mon tour. Je plaque une main contre son petit cul, et une autre sur sa nuque. Je la colle contre moi, passe ma main dans ses cheveux, et glisse l'autre sous son tee-shirt. Je pétrie ses fesses, fermes comme celles d'une danseuse du Crazy; tout ce que j'aime. Elle frotte son entrejambes contre la mienne, et délicatement, défait ma ceinture, et fait tomber mon short sur mes chevilles. Elle est bien chaude la gamine. Nous basculons sur le sofa, et mon visage se retrouve contre son minou lisse comme un abricot. J'entreprends ses lèvres et son clito avec ma langue. Je suis très habile à ce petit jeu. Je me caresse en même temps, d'abord avec un doigt, puis avec deux, puis avec quatre, mon pouce masturbant mon clito. Je la sens déjà venir, et je redouble d'effort pour ne pas gâcher ce premier orgasme. Elle jouit, assez violemment, plaquant ma bouche contre son pubis, s'aidant de ses jambes, qu'elle a croisées derrière ma tête. Ma bouche me fait terriblement mal, ce con de Bloomfield m'a quand même bien amochée, mais je serre les dents, et parvient à synchroniser ma propre jouissance. Je m'affale sur le sol, vidée, pendant qu'elle continue à se masturber, frénétiquement. Elle a l'air d'en vouloir plus. Je l'ai mal jaugée semble-t-il.

Je reprends mes esprits, et me dirige vers le comptoir où j'ai déposé mon sac. Toujours le même sac à dos "Hello Kitty". J'en sors un gode ceinture, de beau calibre. J'avais prévu de m'en servir sur l'autre pédophile, mais je suis sûre qu'il aurait apprécié ce con. Gardons les bonnes choses pour les bons moments. J'en profite pour mettre les bouteilles au congélo, et je m'harnache avec les lanières en cuir, visse le gode, et me dirige vers Mia, qui me regarde avec des yeux qui semblent dire "tout ça pour moi ?". Et oui ma cochonne, tout ça pour toi.

Je la retourne pour la foutre en levrette, elle mouille tellement que je m'enfonce de vingt bon centimètres dans son con, d'un seul coup de reins. Putain, elle est bien défoncée pour son âge. Je m'agrippe à ses hanches, et je balance toute la rage accumulée après les sévices de l'autre enculeur de mouches. Toujours garder la rage en soit pour la recracher à des fins positives. J'ai appris ça pendant mes cours de Krav-Maga, un genre d’aïkido mortel mis au point par le Mosad, sont balaises les feujs. Ca marche pour la torture, et aussi pour le cul. Surtout pour le cul dans mon cas.
Je la sens venir à nouveau, putain c'est une usine à orgasmes cette petite salope; je suis encore bien tombée. Alors qu'elle gueule et qu'elle tremble de tout son corps, je m'extrais de sa petite chatte, et je rentre brutalement dans son cul. Elle gueule un bon coup, et je la calme en lui giflant les fesses, tout en continuant de lui élargir consciencieusement la rondelle. Au bout de quelques va et vient, elle semble y prendre goût; tu me plais toi. Je la masturbe d'une main, je la domine de l'autre en l’agrippant par la crinière. Je vais te dresser petite effrontée. Elle se met à gueuler, je sens le troisième orgasme proche. Je l’achève d'un dernier coup de rein. Elle ne bouge plus, elle est enfin repue.

Je file vers la cuisine, rapporte deux verres et la bouteille de champ, dont je fais péter le bouchon, et reviens m’asseoir sur le canapé. J'écarte les jambes, et lui fait signe de venir finir le boulot. Je me sers un verre, pendant que Mia me mange le minou, et tout en appréciant le breuvage et la langue de ma jeune compagne, je lui raconte en détail mon entrevue avec Bloomfield. J'atteins l'orgasme au moment où je lui expose la manière dont elle va devoir gérer la sexualité de notre pervers préféré.

Je devine la gratitude dans son regard, et je comprends qu'elle va me remercier toute la nuit ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire