mardi 10 juillet 2012

Ressources Humaines - Partie II

Il rie.

Que je trempe dans ma propre pisse semble le ravir.

Un autre homme entre dans la pièce. Lui aussi est masqué de la même façon. Il prend la parole.

- Et ben alors ? On a peur ? Madame la DRH éprouve donc des sentiments ?
- De … de quoi parlez-vous ? Qui êtes-vous ?
- Je suis le représentant des masses silencieuses, des opprimés, des sans-grades. De ceux que tu fous sur le carreau à longueur de journée.
- Vous voulez me punir c’est ca ? Vous voulez vous venger ? Mais je ne suis pour rien dans tout ca ! Pour rien. Je ne fais qu’exécuter !
- Nous pensons au contraire, mes amis et moi, que tu prends du plaisir à ce que tu fais. On t’a vu dans ta belle voiture, soir après soir. Une journée pourrie pour nous, des gens à la rue, et toi tu penses qu’à te tripoter, hein connasse !
- Vous ne savez rien de ce que je subis ! Je suis de votre côté !
- Nan nan ! Tu n’es pas de notre côté, tu ne connais rien de nous, de ce que nous endurons. Des familles sont brisées, des rêves de réussites sociales sont détruits. Les gens que tu mets à la rue perdent leur vie, leur maison. Et toi tu rentres chez toi retrouver ta famille, ta belle maison, dans ta belle voiture, qui à elle seule coûte trois ans de salaire d’un ouvrier. Ton seul problème c’est quoi hein ? Savoir si c’est ton mari ou ton amant qui va te défoncer le cul ?
- Vous ne savez rien !
- Au contraire, je connais les putes comme toi ! Et je sais qu’un bon dressage s’impose. Tu n’es qu’une truie. Tu me dégoutes.
- Vous allez me tuer ? Qu’attendez-vous de moi ?
- Que tu obéisses. A demain.

Il quitte la pièce.

Je vous voudrais hurler mais les sons ne sortent pas. Ma gorge est nouée.

***

L’autre homme s’approche. Lentement. Il caresse ma joue. Tourne au tour de moi.
Je sens sa respiration devenir de plus en plus intense. Il arrache d’un coup sec mon chemisier, les boutons volent dans la pièce.

- Je vous en prie, ne me faite pas de mal.

Il reste muet. Il glisse sa main sur ma poitrine, me palpe les seins.

- Arrêtez, je vous en prie. Je vous donnerai de l’argent. Prenez déjà ma voiture et ma carte bleue. Je vous donne le code.
- FERME TA GUEULE.

Il me gifle d’un aller retour. J’émets une faible plainte.

- ARRETE DE GEINDRE.

Deuxième aller retour.

Il mordille mes seins, lèche mes tétons, les pinces avec vigueur. Ils le retournent dans un sens puis dans l’autre. Il finit par gifler mes lourdes mamelles. Encore et encore. Mes seins ballotent de droite à gauche.

Il recommence.

Il recommence.

Il recommence.

Je pleure. C’est plus fort que moi. De la morve coule sur ma bouche et mon menton. Je renifle, je chiale comme une gamine.

- Je ne veux pas t’abimer. Je suis juste là pour te préparer. Si tu es sage, je serai plutôt gentil. Si tu tentes quoi que ce soit, tu ne rêveras pas la lumière. A partir de maintenant, tu parles quand je te le demande. Tu ouvres la bouche quand je te le demande. Tu écartes les jambes quand je te l’ordonne. C’est compris. Incline la tête pour me montrer que tu as compris !

J’incline la tête, vigoureusement. Je plonge mes yeux dans les siens, implorant sa pitié.

- Je vais t’expliquer le programme des prochaines heures. On m’appelle la Machine. Je suis un dresseur, un peu spécial on va dire.
Je m’occupe essentiellement de petites catins comme toi, je les rends dociles.
Je dresse les femmes pour qu’elles deviennent ce qu’elles n’auraient jamais du cesser d’être : des femmes soumises, offertes, dociles.
Je sais qu’au fond de toi, tu n’attends que ca. Tu es comme toutes ces femmes de pouvoir, tu attends un maitre. Tu attends celui pour qui tu feras la pute. Celui pour qui ta vie aura enfin un sens.
Habituellement, je travaille pour des proxénètes, je prépare les nouvelles, si tu vois ce que je veux dire.
Là, le délai est un peu plus court, et la mission différente. J’ai la nuit pour te mettre à niveau. Demain, c’est ton grand jour. Tu vas être la reine du bal, et dieu sait que les prétendants seront nombreux.
- Hum hum. J’incline la tête pour indiquer que je comprends.
- Je vais venir retirer ta jupe et m’occuper de toi. Tu restes sage tu as compris ?
- Hum hum.

Il s’approche à nouveau.
- Lève-toi

J’obéis. Je me dresse. Il passe derrière moi et retire ma jupe, doucement. Elle tombe sur mes chevilles. Il la retire complètement. Il tâte mon cul.

- de bonnes grosses fesses comme j’aime.

Il passe une main le long de ma jambe, et remonte jusqu’à ma fente. J’ai un mouvement de recul. Il me prend par la taille, et me fesse violement.

- Pardon, pardon, je ne voulais pas
- Est-ce que je t’ai demandé de parler ? Est-ce que je t’ai autorisé à ouvrir ta grande gueule de poufiasse ? Il n’y a que deux raisons pour laquelle tu dois l’ouvrir : gober des queues, et réclamer d’autres queues.

Il me re-fesse, encore plus fort. Je tente de me débattre, vainement.

- A croire que t’aimes ca. Ca ne m’étonnerait pas de toi. On a lu tes emails. Ceux que tu envoies à ton amant. Apparemment, les plans à plusieurs, les trucs SM, ca te branche il parait ? Tu aimerais découvrir tout ca hein ! Madame, sous ses grands airs, n’est qu’une petite pute qui s’ignore.

Comment savent-ils pour les mails, pour mon amant, pour tout ca. Depuis quand m’espionnent-ils ?

***

Il est derrière. J’entends qu’il baisse sa braguette. Il frotte sa queue contre mon cul.

Je tremble.

Il écarte mes fesses, je sens sa langue. Il lèche mon anus, puis y rentre un doigt, puis deux, sans ménagement. C’est au tour de sa queue. Il me pénètre entièrement, s’enfonce en moi d’un coup sec.

Il me bourre, jusqu’à la garde, mécaniquement, s’accrochant à mes hanches.
Sa queue semble énorme. Il me déchire.
Flac flac flac. Ses cuisses frappent mon cul. Je l’entends gémir, il apprécie son job.

Il passe à ma chatte. Au bout de quelques minutes, il semble se lasser.

- je vois que tes séances solitaires t’ont déjà bien ouvert la chatte. Un vrai garage à bite. Je suis déçu, de ce côté-là, le travail est déjà fait.

Il repasse à mon cul. Il semble y prendre plus son pied.
- là c’est bien serré. T’inquiète, je vais donner à tout ca un peu plus d’élasticité.

Il sort complètement, puis s’engouffre à nouveau, ressort et re-rentre, ressort, et re-rentre.
Et ca recommence. Flac flac flac.

Les minutes s’égrainent, puis les heures. Je vois l’horloge en face de moi. Elle n’est pas là par hasard.
Je commence à comprendre pourquoi on l’appelle la machine.

***

Mon cul se détend petit à petit. La douleur s’estompe. Malgré moi, je me commence à me cambrer à chaque va et vient.

Qu’est-ce qui me prend ?
Je me parle à moi-même. Qu’est-ce que tu fous ma grande ? A quoi tu joues ? Tu aimes ca ?

Il ressort. S’arrête quelques secondes. Il enfonce son poing.

Houtch. Je le sens en moi. Dans mon cul. Il a son poing dans mon cul. Il fouille mes fesses. Je donne des coups de reins pour qu’il s’enfonce plus profond, je ne me contrôle plus.

Il réintroduit sa queue, et reprend le rythme, plop, plop, plop.
Je m’entends gémir, d’abord doucement, puis de façon audible.

- Et bien, je vois que le dressage commence à faire effet. Ton cul devient bien large et accueillant.

Il s’éloigne vers le lavabo. Il se lave la queue en sifflotant. Je recommence à avoir peur. Quand il redevient humain, il m’effraie.

Il revient, et m’ouvre la bouche avec ses doigts. Il les enfonce jusqu’aux phalanges.
J’ai un haut le cœur, et crache un peu de bile.

- C’est normal, tu n’es pas habituée. Je ne t’en veux pas. Je vais faire de toi une pro de la gorge profonde.

Il retourne au lavabo, essuie ses doigts, et ramène un torchon pour essuyer le sol. Il agit de manière si mécanique. Cela ne semble être qu’un job pour lui. Il me glace le sang.

Il rouvre ma bouche, et y enfonce à présent sa queue, jusqu’aux couilles.

Comme pour mon cul, il entre et sort totalement à intervalle régulier, me laissant vomir de temps en temps.

J’ai plus de mal à accueillir son énorme bite dans ma bouche que dans mon cul. J’ai l’impression qu’il entre jusque dans mon œsophage.

Il me tient par la nuque, par les cheveux, tous les moyens sont bons pour baiser ma gueule bien à fond.
Mes yeux sont exorbités, je pleure, mon front cogne contre son ventre.
Il me force à aller et venir le long de sa tige avec violence, il défonce ma gorge à un rythme effréné. Je suis au bord de l’asphyxie.

Il se retire enfin après une heure de ce traitement.

Il gifle mes joues avec sa queue si dure. Je crois qu’en fait j’aime ca. Malgré moi, j’aime ca.

J’ouvre la bouche et lire la langue. Mes yeux plein de larmes réclament encore sa queue.

Il se branle en caressant ma joue, tendrement.

Je sens qu’il vient.

Il entre jusqu’au fond de ma gorge, et décharge un long flot de sperme. Il tient ma nuque à deux mains, me plaque contre son pubis, donnant de violents mais brefs coups de reins.

Je n’ai même pas à avaler. Le foutre coule directement dans mon estomac.

Il se retire, je m’effondre sur sol, les bras toujours attachés au plafond.

- On a bien travaillé ma grande, tu es prête.

Il part au lavabo, ramène un seau et une éponge, et me lave, avec douceur. Je me laisse faire, me frottant à lui comme une chienne en chaleur, tendant mes hanches, dressant la croupe. Il essuie ma bouche, ma chatte, mon cul. Je tremble de désir. J’en veux encore.

Il redresse son masque et laisse apparaitre sa bouche. Il sourit et m’embrasse.

- tu es une brave fille. Adieu ma belle. Mon travail est terminé.

Il me détache enfin. Je me recroqueville pendant qu’il me recouvre d’un duvet.

- Dors bien, ma grande. Demain va être une longue journée pour toi.

J’entends la lourde porte claquer derrière lui.

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